Pastorale de la santé
C’est une attention à la santé de toute personne qui se manifeste par une présence.
Au sein de la paroisse, il y a trois niveaux d’intervention : l’Aumônerie de l’hôpital de Zuydcoote, le train de Lourdes et le Service évangélique des malades (SEM).
- Aumônerie de l’hôpital de Zuydcoote : en étroite collaboration avec l’aumônière, il y a une messe par mois dans la chapelle de cet établissement. Votre aide consistera alors à aller chercher les patients qui se seraient manifestés et les conduire jusqu’au lieu de la célébration, une magnifique chapelle, et les reconduire dans leur chambre à la fin de la célébration. Vous pouvez aussi chanter, lire un texte, jouer un instrument.
- L’hospitalité de Lourdes/Train de Lourdes : Leur mission est d’accueillir et d’accompagner des milliers de pèlerins, tout spécialement des malades ou handicapés, qui se rendent à Lourdes. Ils sont entourés et ou aidés dans les paroisses et les diocèses par des bénévoles en vue de la même mission.
Contact : Francis PATIN, Marie-Noëlle PATIN ou paroissedesdunes@gmail.com
- Le SEM (service évangélique des malades) : Le S.E.M assure une présence d’Eglise auprès des personnes âgées, malades, isolées ou handicapées habitant dans l’une des trois communes de la paroisse : Bray-Dunes, Ghyvelde-Les Moëres et Zuydcoote.
Contact : paroissedesdunes@gmail.com ou fdevetter@9online.fr ou bzang884@gmail.com
Les missions :
Pour les trois niveaux les missions sont presque les mêmes :
- être à l’écoute des personnes malades, âgées et de ceux qui les entourent
- être une présence fraternelle, respectueuse du cheminement de chacun, porteuse de vie et d’espérance
- être attentifs aux évolutions de l’institution de soins et à leurs incidences éventuelles sur la qualité de la prise en charge des personnes et pour les personnels.
Source : eglise.catholique.fr
- Fondement biblique: « J’étais malade et vous m’avez visité » Matthieu 25, 36. C’est au visité que le Christ s’identifie et non au visiteur. Aller à la rencontre de l’autre, le visiter, se faire proche de lui, prendre le temps de l’écouter et rompre sa solitude, c’est passer de la seule intervention du ministre du culte à un « ministère de la présence », mission portée par toute une équipe qu’elle soit paroissiale ou d’aumônerie. Dans le respect des convictions de la personne rencontrée, sans prosélytisme et sur le seuil de ses questionnements. « Etre pauvre de soi. Faire de soi un espace où l’autre puisse respirer sa vie. » M.Zundel. Visiter, c’est s’offrir une hospitalité réciproque.
- Une présence à « tous » : Nous sommes tous porteurs de la même humanité, de la même appartenance au « monde de la chair » et des mêmes aspirations spirituelles. Solidaires les uns des autres, toute exclusion ampute la communauté, toute blessure à l’un de ses membres atteint tout le corps. Qu’il s’agisse de la communauté humaine ou de la communauté ecclésiale (1 Co 12,22- 26). Choix d’une présence à toutes les situations, y compris limites, présence qui ne peut se vivre que dans un « être ensemble », parfois jusqu’au silence…
- La visite comme premier sacrement, ou sacrement du « frère ». Depuis la visite de Marie à Elisabeth jusqu’au lavement des pieds en passant par le Bon Samaritain, la rencontre et le soin de l’autre sont devenus le «premier sacrement», c’est à dire le lieu qui révèle un Dieu qui se fait proche, et qui nous donne les uns aux autres.
Source : eglise.catholique.fr